Quelques actions passées
Ateliers avec l’artiste TAPETRONIC
Dans le cadre des résidence mutualisées DRAC – Département du Val d’Oise.
ATELIER SCRATCH TA K7
… Expérimentations autour de la cassette audio
L’artiste TAPETRONIC vous invite à partager sa passion des manipulations sonores en vous apprenant à détourner et à recycler des cassettes audio pour en faire de nouveaux instruments de musique, c’est l’atelier «SCRATCH TA K7 !»
Ambiance ludique et magnétique assurée, les possibilités offertes sont infinies : on fabrique des bandes à scratch, on fait rouler des baladeurs, on enregistre sur des supports insolites… et bien plus encore !
POINTS FORTS : manipulations et fabrications d’instruments insolites – découverte des musiques électroniques et des arts sonores – détournement mécanique et électronique d’appareils analogiques – découverte des supports
magnétiques – recyclage d’objets du quotidien – musique
ATELIER BANDE DE BRUITEURS
… Découverte du bruitage
L’artiste inventeur et musicien TAPETRONIC vous appelle pour une nouvelle mission : refaire les bruitages d’une séquence loufoque de cinéma ! Avec ses trucs et astuces, objets de récup’ et autres instruments extraterrestres vous allez former une «BANDE DE BRUITEURS» prête à tout pour redonner vie à l’image. Une surprenante initiation à la manipulation sonore !
POINTS FORTS : manipulations d’objets et d’instruments insolites – découverte des métiers du son, du cinéma et de l’audiovisuel – jeux et interactivité – partage d’anecdotes – concentration et précision – approche du numérique et de la vidéo
PACTE ECOLE PAUL SERRE ET JULES VERNE ECOUEN
Les classes se sont réunis autour d’un conté écrit spécialement pour le projet, les élèves ont réalisés en live des dessins d’oiseaux (héros de l’histoire) et échangés entre écoles.
7 titres et 14 classes pour un spectacle en plein air inédit avec un final explosif sur un morceau joué en commun par tous les élèves.
Rencontre avec Taïro et Samax
Une rencontre avec des jeunes de la ville d’Ecouen, l’artiste Taïro et le jeune artiste Samax.
L’objectif est de croiser les regards de chacun sur la notion de projet. Entre le regard d’un artiste confirmé, celui d’un jeune rappeur qui débute dans la musique et des jeunes intéressés par l’univers musical ; un échange enrichissant sur les notions d’abnégation, de persévérance et de confiance.
CREAC – Création musicale
Ateliers de créations musicales avec deux classes de première en spécialité gestion-administration du Lycée Jean Jacques Rousseau de Sarcelles.
Les ateliers se sont déroulés en plusieurs étapes : écriture, composition musicale assistée par ordinateur (MAO) et séances d’enregistrement en studio.
En parallèle, une autre classe de Gestion administration a intégré le projet avec un travail
d’écriture et de mise en voix sur une séquence slam travaillée en cours de Français. Les élèves ont choisi d’aborder le thème des violences faites aux
femmes.
CREAC – Street ART
Les élèves de BMA (brevet des métiers d’art) et SDG (signalétique et décors graphiques) ont réalisés plusieurs projets :
-Les 1BMA ont travaillé sur la réalisation d’une oeuvre collective sur un mur du lycée à l’aide du plasti’graff. Le plasti’graff est un concept (brevet déposé par Anje), qui consiste à recouvrir n’importe quelle surface d’un film plastique permettant de réaliser une oeuvre de street art sans « dégrader » le support utilisé. L’oeuvre quant à elle pourra être recollé sur un autre support (panneau de bois) et être de nouveau exposé dans un autre contexte. Ceci a permis aux élèves d’étudier, par ailleurs, un cas concret où l’entreprenariat et la créativité peuvent permettre de révolutionner des techniques et nourrir la création artistique.
Les élèves ont souhaité réaliser une fresque pour identifier l’espace dédié aux arts graphiques dans le lycées. Ils ont donc peint « art grafik » sur un mur à proximité de leurs classes, pour cela ils ont été accompagné par Horror, street artist dont l’univers s’inspire du bestiaire et du monde onirique. Ils ont donc communément choisi de créer un animal chimère pour illustrer leur oeuvre.
Cet atelier leur a permis de découvrir les différentes techniques d’utilisation de la bombe de peinture et le travail de mise à l’échelle entre le dessin papier et la réalisation du travail sur mur.
La classe de TSDG a également travaillé avec Horror sur un projet d’oeuvres individuelles.
Chacun a donc pu travailler sur son propre support (toile) avec pour objectif de créer une oeuvre faisant apparaître son propre animal chimère accompagné d’une typographie. Les élèves ont donc travaillé sur le choix et la création de leur identité visuelle et sont ensuite passés à la réalisation à l’aide de plusieurs techniques : crayon, pinceau, posca, aérosol…
Enfin un dernier projet consistait à faire travailler les deux classes sur un projet commun : celui de réaliser une fresque pour décorer la
salle du club musique. La fresque devait se réaliser à la suite des travaux effectués dans
cette salle, et les travaux ayant pris du retard, ce projet a été décalé à la saison 2021/2022 avec les mêmes classes. L’objectif de ce projet est de lier l’univers du street art à celui de la musique et permet donc d’illustrer un pont entre ces deux disciplines artistiques.
MEDICINE MAN ORCHESTRA
action culturelle en collège
Le dialogue entre cultures que propose ce festival ; nous souhaitions aussi le partager et participer d’une partie de sa transmission aux plus jeunes via nos actions culturelles, commente Emeline Arnould.
Dans le cadre du festival Passworld ; l’association est intervenue dans deux collèges en mai 2020, le collège Jean Bullant d’Ecouen ainsi que le collège Roland Vasseur de Vigny. L’enjeu de ces interventions était de présenter le festival et de proposer aux élèves de 6° et de 4° un showcase du groupe Medicine Man Orchestra accompagné d’un temps d’échanges à la découverte de leur projet, des musiques du monde et plus largement de la culture de l’Afrique de l’Ouest. Né de la rencontre entre un musicien et producteur français, Mathieu Insa, et un griot béninois, Seidou Barassounon, Medicine Man Orchestra a vu le jour entre Paris, le Bénin et le Togo. Alissa Sylla (beatmaker), Melissa Hié (percussionniste) et Mathieu Insa, présentent
ce projet à plusieurs facettes qui mêle musique et vidéo, et dont la bande-son fait le pont entre électro et musique africaine. Ce projet se situe à la croisée des musiques traditionnelles et des musiques actuelles. Il permet de faire le lien entre histoire et modernité et témoigne de l’omniprésence de l’interculturalité dans les projets musicaux d’aujourd’hui. Ils illustrent parfaitement la manière dont les différentes cultures se croisent, se rencontrent et se réinventent ensemble. L’objet de cet orchestre électronique est de rendre hommage aux griots, ces agents au service de la musique en Afrique.
Véritables porteurs d’histoires grâce à leur chant et à leurs instruments (kora, balafon, tambours), leur fonction a quelque chose qui dépasse le strict champ musical. Les griots sont nés sous l’empire du Ghana (IVe-XIIIe siècle), puis ont traversé l’histoire de l’empire du Mali puis de l’empire Songhaï et sont toujours présents de nos jours. Découvrir leur musique est un défi lancé au temps : c’est découvrir une musique contemporaine de notre Moyen Age européen mais qui a su rester vivante, populaire, évolutive et « classique » au sens noble du terme ! Vous l’entendez aujourd’hui dans les
cours des chefs de village comme à la radio ou à la télévision. Cette musique millénaire, écoutée et respectée dans toute l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle essentiel : la transmission de la mémoire par la parole. Au collège Jean Bullant d’Ecouen, ce sont des classes de quatrième qui ont accueilli l’orchestre, M François Rincheval , directeur de la Segpa témoigne : « C’est important pour un collège de garder une porte grande ouverte sur le monde, surtout par ces temps d’enfermement !
L’école publique a pour mission d’accueillir et de permettre à chaque enfant, quelque soit son origine, de devenir un adulte responsable et respectueux. Et l’ouverture culturelle, sur le monde, son histoire et sa diversité est au centre de ce devenir. » C’est justement au programme d’histoire-géographie que le projet fera écho. Pour le collège de Vigny, ce sont les classes de 6° qui ont participé au projet. Dans le cadre de l’éducation musicale et de la découverte des familles d’instruments ; les élèves ont notamment étudié le parcours de Toumani Diabaté avec son instrument la Kora et aussi son métier de griot, transmis depuis des génération. Les Medicine Man Ochestra interviendront donc dans la continuité de cette découverte portée par M Demontrond, professeur de musique du collège.
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